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réchauffement climatique - Page 3

  • Sarkozy vire climato-sceptique

    A l’approche des élections, Nicolas Sarkozy se radicalise de plus en plus, espérant écarter Alain Juppé aux primaires, et doubler Marine Le Pen sur sa droite aux secondaires.

    Lui qui s'était déclaré "écologiste", le voici climato-septique. Il oublie totalement avoir signé le pacte écologique avec Nicolas Hulot, et tient des propos qui sont très inquiétants pour notre avenir commun.

    Voici ce que rapporte "Politis" :

    Selon Marianne, qui a relaté son discret exposé devant un petit cercle de patrons, Nicolas Sarkozy a révélé sa véritable pensée écologique en leur expliquant que « cela fait quatre milliards d’années que le climat change » :

    Le Sahara est devenu un désert et ce n’est pas à cause de l’industrie. Il faut être arrogant comme l’homme pour penser que c’est nous qui avons changé le climat.

    Une déclaration que l'intéressé n'a qu'à moitié nuancé, sur France 2, estimant que ses propos avaient été caricaturés :

    Le premier défi n'est pas le réchauffement climatique. Il est d'ordre démographique, a-t-il déclaré. Il faut lutter contre le changement climatique, mais la première cause, c'est le nombre d'habitants sur la planète.

    Un jour prochain l’ex-président nous expliquera comme ces Américains et de nombreux Russes orthodoxes qu’il ne croit pas aux changements et au réchauffement climatique parce qu’il n’a rien lu qui le prouve dans la Bible et la Genèse. Il ajoutera sans doute bientôt, comme la droite américaine et Donald Trump que les scientifiques exercent une véritable dictature sur le monde ou que le dérèglement climatique a été inventé par les Chinois pour mettre les industries occidentales en danger.

    (...)

    La lutte contre le réchauffement climatique représente un défit considérable pour l'humanité. Il est fort à craindre, qu'avec le retour éventuel de Sarkozy au pouvoir, ce combat devienne secondaire et qu'aucune mesure nécessaire ne soit prise pour enrayer le phénomène.

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  • Climat : les enseignements du rapport du GIEC

    Les scientifiques en charge d'étudier le climat viennent de publier un nouveau rapport qui va dans le sens des études précédentes.

    On peut résumer leur position en peu de mots : La situation est très sérieuse, des mesures peuvent encore être prises, mais on tarde à les appliquer le coût sera très élevé. Voici un extrait de l'article de "Politis" consacré à ce nouveau rapport :

    Ce travail colossal de partage des connaissances (30.000 études passées en revue), rédigé par 800 scientifiques (climatologues, économistes, etc.), commenté par 1.000 de leurs pairs et révisé par 2.000 relecteurs, doit servir de base scientifique aux responsables politiques dans les négociations internationales visant à limiter le réchauffement et qui doivent aboutir à un accord global fin 2015 à Paris.

    A un an de cette échéance, le GIEC lance avec ce rapport un ultime cri d’alarme : « Nous avons peu de temps avant que la possibilité de rester sous les 2°C ne disparaisse », déclare dans un communiqué Rajendra Kumar Pachauri, le président du Giec, dans la plus complète évaluation du changement climatique publiée depuis 2007.
    Rappelons que la communauté internationale s’est fixée comme objectif de maintenir la hausse globale des températures sous le seuil de 2°C afin de limiter les impacts du changement climatique déjà à l’œuvre et dont la vitesse est inédite. Pour garder le cap des 2°C, les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent être réduites de 40 à 70% entre 2010 et 2050, et disparaître totalement d’ici 2100. Cela implique de se détourner massivement des énergies fossiles, d’améliorer fortement l’efficacité énergétique, de limiter la déforestation, etc.

    (...)

    Limiter les effets du réchauffement climatique nuit-il à la croissance ? Le rapport tord le cou à cette idée. Réduire fortement les émissions mondiales de gaz à effet de serre « n’affectera pas significativement la croissance », affirment les experts sur le climat. Des efforts « ambitieux » de réduction de gaz à effet de serre feraient baisser de 0,06 point le taux mondial de croissance, estimé entre 1,6 et 3% par an au cours du 21e siècle, mais « plus nous attendons pour agir, plus ce sera coûteux ».

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  • CO2 : le monde dans "une nouvelle zone de danger", affirme l'ONU

    On parle moins du réchauffement climatique ces derniers jours, il faut dire que ce mois de mai ne bat pas de records de chaleur.

    Pourtant le phénomène est loin d'avoir disparu, et l'ONU s'inquiète des concentrations de plus en plus élevées de CO2 qui sont mesurées au point de référence mondiale.

    Voici des extraits de l'article repris de "levif. be"

    Le monde est "entré dans une nouvelle zone de danger" avec une concentration de CO2 mesurée au-delà des 400 parties par millions (PPM), seuil inégalé depuis des millions d'années, a alerté lundi la responsable climat de l'ONU, Christiana Figueres.

    "Avec 400 ppm de CO2 dans l'atmosphère, nous avons dépassé un seuil historique et nous sommes entrés dans une nouvelle zone de danger", a déclaré Mme Figueres dans un communiqué. "Le monde doit se réveiller et prendre note de ce que cela signifie pour la sécurité des hommes, leur bien-être et le développement économique".

    Estimant qu'il y a "toujours une chance d'échapper aux pires effets du changement climatique", la grande ordonnatrice des négociations onusiennes sur le climat a appelé la communauté internationale à apporter une "réponse politique qui relève vraiment le défi".

    L'observatoire référence installé sur le volcan de Mauna Loa, à Hawaï, a enregistré jeudi dernier une concentration de CO2 de 400,03 PPM, selon l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). Il s'agit d'une mesure ponctuelle et non d'une moyenne annuelle, qui sera néanmoins atteinte, mais ce seuil symbolique est le signe que la planète est lancée sur la trajectoire d'un réchauffement inquiétant.

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